Comprendre la problématique des troubles du comportement représente un défi important pour moi car je suis très touché par ce public. En effet, j'ai eu la chance, au cours de mon bâchelier en Assistant en psychologie, de réaliser un stage dans un SRJ, avec des jeunes en troubles oppositionnels. J'ai également poursuivi ma recherche en réalisant mon travail de fin d'étude sur le sujet.  

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Le cours de madame Frère à été très intéressant et bénéfique pour moi. Il  m'a permis d'en apprendre d'avantage sur le sujet.

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Pour vous permettre de comprendre cette problématique des trouble du comportement, je vais vous faire part de quelques éléments théoriques

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Les troubles du comportement extériorisé regroupent 2 troubles:

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• le trouble oppositionnel

• le trouble des conduites. 

 

Ces différents troubles du comportement se rencontrent de plus en plus dans le milieu scolaire et représentent une problématique à laquelle les enseignants sont confrontés tous les jours. 

Les troubles du comportement sont problématiques pour les enseignants, mais aussi pour les enfants eux-mêmes. En effet, ces troubles ont des répercussions et se manifestent dans les différentes sphères de l’enfant, que ce soit au niveau scolaire, familial ou personnel (Gendreau, 2011). Le contraire est également vrai. L’attitude ainsi que les stratégies d’intervention des enseignants ont une réelle influence sur le parcours scolaire de l’enfant en difficulté. La gestion des comportements des enseignants influence directement le risque d’apparition de difficultés comportementales, voire de troubles du comportement chez l’élève. (Gendreau, 2011)

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Cependant, il est important de ne pas confondre les enfants délinquants et les enfants avec troubles du comportement. La différence entre les deux c’est que l’enfant délinquant n’a pas de troubles du comportement et va agir selon différentes raisons, sous l’influence de personnes, … Ex : bande de quartier, petits cambriolages, méfaits, … Tandis que l’enfant se retrouve dans l’agressivité et la violence liées au côté affectif et au vécu de sa petite enfance.

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Le trouble oppositionnel avec provocation est un ensemble de comportements négativistes, hostiles ou provocateurs envers des figures autoritaires, allant au-delà d'un comportement infantile habituel. Les individus souffrant de ce trouble peuvent se montrer agressifs et colériques (DSM V). Cela se manifeste par une humeur irritable/colérique, des comportements d’argumentation défiant l’autorité et/ou de comportements vindicatifs.

 

Le trouble des  conduites est défini par le DSM-V comme étant un « ensemble de conduites répétitives et persistantes, dans lequel sont bafoués les droits fondamentaux d’autrui ou les normes et règles sociales correspondant à l’âge du sujet ». (APA,2016)

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• Mal socialisé : montre de la violence et peut avoir un ou plusieurs troubles associés (troubles de l’humeur, psychose, perversion, …) pas de liens durables d’amitié donc pas d’amis. C’est un trouble précoce et durable jusqu’au-delà de l’adolescence.

• Socialisé : capable de développer des relations amicales, rarement de troubles associés. Il peut commettre des méfaits mais sans le coté agressif et violent. Ce trouble peut disparaitre à l’adolescence grâce à une bonne prise en charge.

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Selon le DSM V, pour pouvoir poser un diagnostic, l'apparition des comportements d'oppositions doit se répété pendant minimum 6 mois. 

 

L’enfant qui a des troubles avec provocation présente une relation inadaptée à autrui que ce soit dans sa famille, dans l’école, … et dont on ne peut pas trouver de troubles psychotiques. Mauvaise adaptation à la vie quotidienne, il n’accepte pas les règles et il n’a pas de règles collectives (il pense à lui, tourné sur lui-même) mais son sens de la réalité est conservé donc il n’a pas de psychose. 

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• Affectif : l’enfant présente d’importantes réactions d’insécurité (crachat, insultes, coups, …) mais notre boulot doit nous obliger à prendre conscience que l’enfant est malheureux et que s’il présente ces troubles, c’est parce qu’il est en insécurité. Cela peut être du à :

• Oppression extérieure : surcharge agressive des conditions du milieu (scolaire et familial). Ex familial : la misère, la vie dans un taudis, le divorce (avant), les violences conjugales, l’alcoolisme, la violence envers l’enfant, la drogue, les incestes. Ex scolaire : le poids du travail, de la pression des parents/famille, les difficultés qu’il rencontre, …

• L’incertitude intérieure : est liée à l’incapacité de faire jouer les mécanismes intellectuels d’adaptation à des situations inhabituelles. L’enfant est persuadé qu’il est incapable et donc il n’arrive pas à s’adapter à des situations qu’il ne connait pas, il n’arrive pas à utiliser son intelligence pour se conformer à ces situations.

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