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Sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques

Dans le cadre du cours de sociologie du handicap et des personnes à besoins spécifiques, il nous a été demandé de réalisé un résumé d'une article. J'ai choisis de résumé le modèle de familles hindoues et de le comparer au modèle de familles chinoises

 

Géographiquement parlant, le type de famille hindoue se retrouve dans beaucoup de pays comme l’Inde, les pays autour de l’océan indien ainsi qu’en Guyane alors que le modèle de famille chinoise se situe que en Chine.

 

Le modèle religieux hindou se base comme son nom l’indique sur le schéma religieux tandis que le modèle classique chinois se base plus sur un modèle politique.

 

Le modèle religieux hindou est la famille groupée. Cela signifie que les familles conjugales monogamiques, patrilinéaires des fils vivent autour du couple parental. L’axe fort est l’axe fraternel. A l’heure actuelle chaque ménage à son habitat complet. De plus l’homme le plus âgé de la famille à beaucoup d’importance et tout le monde doit s’en occuper. Une telle structure horizontale entraine une obligation corollaire d’entraide. La femme entre très jeune dans l’état conjugal, avec l’assentiment de tout le groupe. Il n’y a plus légalement d’obstacle de caste, le choix est en fait rendu extrêmement difficile et circonscrit par le souci des ethnies, des castes, des sous castes. Le versement d’une dot sans signification d’achat est versé du fiancé à la famille de la fiancée comme une reconnaissance de la valeur du partenaire. Les liens conjugaux sont donc en quelques sortes sacralisés. Le modèle conjugal est un modèle d’entraide et de fidélité mutuelle de douceur et d’affection.

Dans le modèle hindou, les enfants sont très importants mais les fils sont particulièrement valorisés sans pour autant négligé les filles. L’ascension de la fille se fera comme mère. L’inépuisable trésor de soin que la mère offre à ses enfants les rend pratiquement incapable de s’en détacher.

 

 

Le modèle chinois classique met l’accent sur l’importance de l’axe père-fils. C’est une société lourdement patriarcale, patrilocal et patrilinéaire. La pitié filiale était la vertu suprême. Le fils est la meilleure assurance du père pour l’avenir. A l’inverse du système hindou, ici la femme est annulé en tant que telle et n’existe que pour donner des fils. Le devoir essentiel de la belle-fille était en direction de ses beaux-parents et elle ne revoyait jamais ses propres parents. La liberté sexuelle du chef de famille était totale. Son fils pouvait en faire autant dans la mesure ou il y souscrivait ou mettait en péril sa descendance. Les parents disposaient souverainement du choix matrimonial de leurs enfants à leur gré exclusif. Ceci était un modèle de classes riches, un modèle élégant. C’est en 1950 que la loi trancha pour la loi d’une famille conjugale, nucléaire et monogamique. Le mariage devient alors le résultat d’un choix libre ou ne doit intervenir aucun tiers. L’homme et la femme sont alors juridiquement totalement égaux sur tous les plans. C’est une libération de l’individu en vue de sa meilleure intégration dans le système politique et national. On assiste a ce moment la a une inversion des mœurs : l’infanticide est sévèrement puni et la restriction volontaire des naissances est prônée.

 

 

Ensuite, sur base de deux cartes tirées au sort, nous avons du imaginer l’histoire de ces deux personnes, le lien qui les unissait et une des personnes est atteinte d’un handicap, d’une déficience.

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Voici l'histoire que j'ai imaginée:

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Qian est une petite fille âgée de dix ans d’origine chinoise. Elle habite une petite maison dans un village éloigné de la ville avec sa grand-mère, ses parents ainsi que ses 4 frère et sœurs. Cette famille provient d’un milieu socio-économique très faible. Ils travaillent tous dans les rizières tous les jours afin de gagner un peu d’argent pour vivre. Qian est née avec une déficience visuelle modérée ce qui l’empêche de suivre une scolarité normale. Elle aide ses parents dans les rizières pour rapporter de l’argent à sa famille. Une fois par semaine, la jeune fille est envoyée par ses parents en ville afin de vendre les récoltes de riz. Un jour lors de son retour de la ville, ses parents lui annoncent qu’ils sont invités au mariage de leur oncle en Angleterre. 

 

Meng est un homme de 32 ans d’origine chinoise qui est parti s’expatrier avec toute sa famille en Angleterre à l’âge de 5 ans. Meng et sa famille ont eu la chance de monter de classe sociale. Meng grâce à cela à eu l’opportunité de faire de belles études et il a trouvé directement après un poste au sein d’une entreprise de téléphonie. Ce jeune homme est tombé amoureux pendant ses études d’une belle anglaise nommé Mary. Ils ont été diplômés en même temps et ont décidé d’emménager et de commencer dirrectement à travailler. Il y a six mois Meng a demandé Mary en mariage au grand bonheur de toute leur famille. Les parents de Meng ne travaillent plus et vivent dans une magnifique demeure dans le sud ouest de l’Angleterre. Le mariage se déroulera donc d’abord à l’église et ensuite dans la grande résidence des parents.

 

A cette grande occasion, Meng tenait à réunir toute sa famille dont il n’avait plus jamais eu de nouvelles. Il effectua de nombreuses recherches pour revenir sur les traces de ses parents, frère et sœur. Par miracle, il a réussi à contacter sa sœur, la maman de Qian en Chine pour les inviter à passer une semaine en Angleterre à l’occasion de son mariage.


 

Il payait évidemment les billets d’avions ainsi que le logement de toute la famille.

Un mois plus tard, Qian et sa famille se retrouvaient dans l’avion en direction de l’Angleterre pour assister au mariage de leur oncle Meng.

 

Ce mariage fut une succession de chocs culturels pour les deux familles à peine retrouvées. La famille de Qian qui n’était jamais sortie de leur petit village ne s’imaginait pas qu’une richesse pareille pouvait exister. Ils n’avaient jamais vu de personnes blanches et étaient impressionnées par le luxe et le nombre d’objets nouveaux qu’ils ne savaient as utiliser.

Tous les rites du mariage et de la religion catholique représentaient une incompréhension pour eux. Pour la famille de Meng et de Mary, le choc culturel fut énorme aussi.  Les rites et la culture de vie chinoise étaient tellement différentes de la leur que cela était très dur à comprendre et à concevoir surtout pendant les repas où les chinois mangeaient et crachaient naturellement sans savoir que la bienséance anglaise s’en offusquait. Cette expérience fit presque rater la fête de mariage qui pour Meng était une fierté. Il avait oublié ses origines et était devenu anglais dans sa tête et dans ses habitudes...

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