top of page

Dyslexie et méthodologies adaptées 

Compte rendu de la visite de l’école du Parvis du 14 décembre 2017

​

 

La matinée s’est organisée en différentes plages horaires animées par différent professionnel de l’école. Nous avons été répartis en groupe en début de journée et répartis dans différentes classes.

 

Pour la première heure, j’ai été dans le groupe 3 avec Yanni et Corentin, ou nous avons eu la chance de rencontrer Emeline, neuropsychologue et logopède depuis 2 ans à l’école du Parvis. Emeline reçoit la plupart du temps des jeunes en individuel pour réaliser des bilans ou pour faire des prises en charge logopédiques ou neurologiques en fonctions des difficultés des jeunes. Elle commence toutes prises en charge par un bilan neuropsychologique de l’enfant si cela n’a pas été réalisé auparavant par un autre professionnel. À la suite de ce bilan, elle est capable d’évaluer les difficultés du jeune et de mettre au point des pistes de travail. En dehors de ce travail individuel, elle organise une fois par semaine des activités au sein des classes pour faire une animation de groupe sur une problématique souvent proposée par l’institutrice (généralement en lecture).

 

Ce jeudi matin, Emeline devait recevoir une petite fille nommée Auria de 11 ans  qui présente des difficultés en lecture et en mémorisation et qui montre également un gros retard dans les fonctions attentionnelles.  Malheureusement Auria à du aller chez le médecin à ce moment la donc nous n’avons pas pu observer la séance.

 

Emeline nous a cependant expliqué ce qu’elle avait prévu de faire avec l’enfant.

En première activité elle voulait réaliser avec Auria la roue des sons. Ensuite, faire un exercice de mémorisation puis jouer au bazar bizarre pour renforcer son attention visuelle, sa flexibilité mentale ainsi que sa capacité de déduction.

 

​

 

 

 

 

 

 

 

 

​

 

 

 

​

De 9h30 à 10h20, nous avons été dans la classe d’Émilie pour observer un atelier GIPO.

 

La méthode des Gipo consiste à verbaliser chaque mot d’une phrase et de le représenter par un Gipo qui est un petit carré en papier coloré, représentant l’unité lexicale citée par l’enfant. Il est possible d’écrire et/ou dessiner chaque élément de la phrase sur la carte lui correspondant. Chaque couleur représente une unité grammaticale de la phrase. Exemple jaune pour le déterminant, rouge pour le verbe, ect..

La base du support repose sur le vécu et la vie de l’enfant, qui sont exploités grâce à des photos ou actions de la vie quotidienne et des photos/thèmes personnels (classe, camarade, famille).

 

L’institutrice à réaliser cette activité dans sa classe cependant elle n’a pas écrit le mot sur le papier et a demandé aux enfants de retenir la phrase par cœur et de venir mettre les couleurs correspondant au bon mot au tableau. Ce fut un exercice difficile pour les enfants qui ne parvenaient pas à retenir l’ordre des mots de la phrase par cœur.

 

De 10h45 à 11h35 j’ai rejoint le groupe 4 avec Charline et Shauna pour un projet d’intégration à l’école nouvelle avec Charlotte qui est institutrice de formation à la base, mais qui fait maintenant du travail individuel d’aide pour les jeunes en difficultés dans les classes.

 

Nous avons été dans une classe de troisième primaire normale pour aider les enfants avec plus de retard et de difficultés à réaliser les exercices de lecture.

L’enfant devait lire une histoire tout seul et faire un dessin représentant l’histoire qu’il venait de lire. Certains enfants lisaient très bien et terminait l’exercice en 5 minutes tandis que d’autres avaient plus de difficultés et avait besoin d’aide pour lire et comprendre le texte. J’ai aidé un petit garçon nommé Noah qui ne parvenait pas à lire.

 

Pour la dernière heure, nous avons été dans la classe de Laure.

Une classe de Maturité II ce qui correspond à l’éveil des apprentissages scolaires : savoir lire, écrire et connaître les 4 opérations mathématiques jusqu’à 1000. Les élèves étaient libres dans la classe et faisaient les activités qu’ils voulaient. Certains étaient à l’ordinateur, d’autre faisaient des jeux de société, d’autre se reposaient ou lisaient dans le coin clame. J’ai réalisé avec un enfant dysphasique le jeu bazar bizarre. Il était très content de m’apprendre à jouer et de gagner contre moi.  À la fin de la séance, nous nous sommes tous réunis en cercle et chaque enfant à expliquer ces difficultés, de quelle école il venait et pourquoi il progressait mieux à l’école du parvis et dans la classe de madame Laure.

Cette classe est conçue avec plein d’aménagement pour pallier aux difficultés de chacun. Les bancs son individuel, certains élève on des coussins ‘air sur leur chaise ou des élastiques au pied de leur bureau pour pouvoir bouger. La classe est séparée en petit espace dédié à différentes activités, on peut voir aussi des casques antibruit pour les élèves qui ont des difficultés attentionnelles.

​

bottom of page