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Déficience sensorielle 

Dans le cadre du cours de déficience sensorielle dispensé par Monsieur Gonda, nous avons eu l’opportunité d’aborder le déficience visuelle et la déficience auditive.

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La déficience visuelle 

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Monsieur Gonda nous avait expliqué qu’on définit le degré de handicap d’un individu en fonction de son champ visuel qui est l’espace qu’embrasse l’œil lors qu’il est fixe et de son acuité visuelle de près ou de loin.

Les personnes souffrant d’une déficience visuelle sont classifiées selon la façon dont elle se comporte mais cette classification reste cependant imprécise :

  • les haptics qui, pour fonctionner, font usage du toucher ;

  • les visuels qui savent fonctionner de façon correcte avec leur vue;

  • le visuel exclusif, c’est-à-dire les sujets qui ne font pas usages de leur vue d’une manière correcte, qui se force à l’utiliser sans la maîtriser et on les confond souvent avec les amblyopes.

 

’il existe différentes pertes de vision :

Perte de la vision centrale

  • Difficulté de lecture « lettre ou mot déformés, masqués ».

  • Difficulté dans la vision de détail, la reconnaissance de visage, la lecture de l’heure, la localisation des poignées (de portes…)…

  • Possibilité de se déplacer et de s’orienter sans trop de difficultés.

Perte de la vision périphérique (en tunnel)

  • Difficulté dans les déplacements (détection d’obstacle et d’orientation)

  • Possibilité de lire certains caractères

Vision floue

  • acuité visuelle réduite, difficulté de lecture et besoins de grossissement ;

  • forte sensibilité à la luminosité.

Vision avec des tâches

  • la lecture est rendue difficile, le texte peut paraître déformé et flou, les lettres peuvent sembler disparaître.

  • Possibilité d’autonomie reste présente.

Enfin, il y a différents symptômes, des signes révélateurs qui peuvent nous indiquer qu’une personne peut avoir une déficience visuelle comme par exemple :

  • Un strabisme

  • Mauvaise coordination oeil-main.

  • Mouvements de la tête plutôt que des yeux durant la lecture.

  • Position de travail inhabituelle, par exemple, avec la tête très proche du matériel ou la tête toujours tournée du même côté.

  • Aversion pour la lumière forte.

  • Tendance à marcher voûté, courbé, répugnance à participer à des activités physiques.

  • Difficulté pour lire et pour copier à partir du tableau.

  • Faibles capacités d’écriture : caractères mal formés, omissions de mots ou de terminaisons de mots.

  • Sauts de mots, de lignes dans la lecture.

  • Perte de concentration lors des activités impliquant une utilisation prolongée des yeux.

  • Difficultés à percevoir les différentes couleurs.

Cette liste est bien évidemment non-exhaustive.

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La déficience auditive 

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La déficience auditive est la perte totale ou partielle de la capacité à entendre des sons.

Il existe différents type de surdité:

- unilatérale: ce qui signifie qu'une des deux oreille reste fonctionnelle. ce type de surdité touche surtout les bébés à la naissance ou les jeunes enfants au cours de la petite enfance.

- bilatérale: dans ce cas les deux oreilles sont touchées.

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3 sortes de surdités

- La surdité de transmission

Elle est due à une atteinte variable des organes qui permettent la transmission des sons. Elle touche l'oreille externe ou moyenne c'est à dire le conduit auditif, le tympan ou la chaine des osselets. La perte d'audition dans le cas d'une surdité de transmission n'est jamais totale et même peu importante.

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-la surdité de perception

C'est la surdité la plus fréquente. Elle touche l'oreille interne c'est à dire la cochlée ou le nerf auditif. La surdité de perception est souvent bilatérale.

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-la surdité mixte

Ce type de surdité associe un obstacle de transmission des sons, à une atteinte plus ou moins importante de l'oreille interne c'est à dire de la perception.

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J'ai eu quelques dificultés à rentrer dans ce cours du au côté un peu trop « lu » des cours de Monsieur Gonda. Cependant je pense que c'était la meilleur personne pour nous donner un tel cours. J'ai découvert que le braille ne le fatiguait pas, qu’il était plus haptic que visuel. Qu’il réagit donc mieux au toucher qu’à la vue avec laquelle il se force et se fatigue rapidement. Ce fut une expérience enrichissante malgré que je ne compte pas poursuivre ma pratique vers ce type de population. 

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